Ayant, j’en ai conscience, une vision iconoclaste de mon métier et une démarche singulière, il me semble important de partager mon point de vue. D’une part pour le faire entendre simplementparcequ'il existe, qu’il est ma réalité, mon vécu ; d’autre part pour espérer changer les mentalités, à la fois de la société qui nous stigmatise, mais aussi des travailleuse du sexe elles-mêmes qui,biensouvent, ont une image négative d’elles-même et de leur travail. Et cette impossibilité à se penser positivement est dû principalement au fait que nousn’avons pas dereprésentationspositives, pas de narration ni de discours nous permettant de nous voir puissantes, fortes, intelligentes, belles, uniques, utiles à cemonde.
Étant fière de mon métier, j’ai décidé de témoigner à visage découvert, puisque l’une de mes revendications est qu’il n’y a nulle honte à avoir de s’être fait Putain. C’est pourquoi vous trouverez ici les liens vers des entretiens auquels j’ai participé.


Ayant également la chance d’être entourée de personnes créatives, j’ai participé à quelque projets artistiques, à caractère érotique ou pornographique. Je vous partagerai ici les liens, payantspourla plupart. Car l’art et la culture, fussent-ils pornographiques, sont des domaines méritant rémunération.




Interview

Me voir : TTC ; Tataki 
Me lire : Bon pour la tête
M’entendre : Vacarme ; Au bordel des insoumises



Films

« Je pense à toi », court-métrage réalisé par JD Schneider, scénarisé par Marie Fourquet, texte de moi.
Vivante, film pornographique réalisé par Anouschka, sur le handicap et la reconnexion à soi grâce à la sexualité.
Fuck, Kill, Marry, par Montiel, pour Erika Lust. Film sur un groupe d’amis sur le point de se dissoudre, et qui pour leur dernier moment tou.te.s ensemble, decident de fêter cela charnellement !
The night we met, par Aleix Rodon, pour Erika Lust. Film très naturel (et sans maquillage !), sur une rencontre pleine de tendresse entre 2 jeunes etrangers.